Gestion des sols pollués par les plantes

Projet Extra-Zn : L'utilisation d’espèces végétales sur site pollué

L’ application des phytotechnologies à l’aménagement de l’éco-quartier Gournay a été mis en place en mars 2013

OBJECTIFS:

• Gestion de la contamination métallique des sols

• Paysagement de l’aménagement urbain

2 TECHNIQUES UTILISEES :

•  Phytoextraction au Carrefour des Forges: technique de dépollution partielle des sols pollués

Phytostabilisation sur la Voie nouvelle: mode de gestion des sols pollués destiné à immobiliser les polluants du sol


Phytoextraction

La Phytoextraction consiste à extraire des polluants présents dans le sol à l’aide d’espèces végétales, avec ou sans ajout d’amendements. Les plantes absorbent les polluants du sol via leurs racines, transfèrent et accumulent les polluants dans leurs parties aériennes récoltables (tiges, feuilles), ce qui permet de réduire les concentrations de polluant dans les sols. Il s’agit d’une dépollution partielle car la plante n’a accès qu’à la fraction biodisponible des polluants

Arabettes en fleurs repiquées en 2020

Phytostabilisation

La phytostabilisation est le recours à des plantes vasculaires pour réduire la mobilité et diffusion des polluants contenus dans un sol dans l’environnement : que ce soit sous forme de poussières, d’ions ou particules lessivés par l’eau, ou transportés par la faune (bioturbation), ces trois modes de transports de polluants étant généralement les premières causes de recontamination de l’environnement sur et autour des sites pollués.

La phytostabilisation ne vise pas prioritairement la dépollution, mais la fixation du polluant ; toutefois dans les cas où ce polluant est biodégradable, dégradable dans le temps, un effet plus ou moins complet de dépollution peut être atteint.

Ce projet est mené par l’INERIS, en partenariat avec l’ACSO et les villes de Creil et Montataire avec le financement de l’ADEME.

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Saules